Les Sauveteurs en Mer à l’arrivée de la flamme olympique à Marseille

Les premières célé­bra­tions olym­piques se sont dérou­lées le 8 mai. Quelque 150 000 spec­ta­teurs s’étaient dépla­cés pour ne pas manquer l’évé­ne­ment. La SNSM était sur place pour assu­rer la sécu­rité mari­time.  

Le «SNS 075 Bec de l'Aigle II» fait partie des navires assurant la protection du Belem © SNSM La Seine-Saint Mandrier

Après douze jours de trajet depuis Athènes, la flamme olym­pique est arri­vée sur le sol français le 8 mai sur le Belem. Devant la cité phocéenne, plus de 1000 bateaux se sont retrou­vés pour réser­ver un accueil inou­bliable à l’un des plus vieux trois-mâts euro­péens. Du bateau de plai­sance à l’im­mense porte-conte­neurs CMA-CGM, tous atten­daient sur l’eau pour pouvoir aper­ce­voir la fameuse flamme.  

Qui dit grand rassem­ble­ment mari­time, dit sécu­rité mari­time. Plus de quarante béné­voles de la SNSM étaient présents pour guider les embar­ca­tions. Les Sauve­teurs en Mer des stations de Martigues, Marseille, La Ciotat, La Londe et La Seyne – Saint-Mandrier étaient mobi­li­sés pour accueillir au mieux la flamme olym­pique. 

Tout au long de la jour­née, les béné­voles ont guidé les embar­ca­tions pour éviter au maxi­mum les abor­dages, fréquents lors de grands rassem­ble­ments nautiques. « Beau­coup de plai­san­ciers ont été touchés par le mal de mer, précise Nico­las Renaud, inspec­teur géné­ral SNSM Médi­ter­ra­née. Fina­le­ment, les Sauve­teurs en Mer ont réalisé deux remorquages et aidé un kaya­kiste épuisé  ». 

Le « Belem » arrive à Marseille avec la flamme olym­pique. © SNSM de la Seyne-Saint-Mandrier

Article rédigé par Clarisse Oudit-Dalençon